On m’a demandé d’écrire un article de blogue. Ceux et celles qui me connaissent savent que la rédaction n’est pas ma plus grande force, mais je vais tout de même me lancer et vous partager mes constats sur les réalisations significatives de 2023 et nos aspirations pour l’année à venir (aidé, je dois l’avouer, par quelques outils).Mon premier tour de roue en tant que directeur général a été une aventure palpitante, remplie d’apprentissages enrichissants et de moments inspirants.

Une équipe qui dépasse les attentes

Dès mes premiers pas au sein de l’équipe, j’ai été frappé par l’engagement et le sentiment d’appartenance qui animent chacun des membres de l’équipe. Québec numérique n’est pas simplement une organisation, c’est un regroupement de professionnel·les passionné·es, de profils atypiques unis par une mission commune : faire évoluer et rayonner le domaine du numérique à Québec. C’est cet esprit collectif qui a façonné nos réussites en 2023.

Les accomplissements phare de 2023

L’année 2023 a été marquée par des améliorations dans notre structure interne et par des réalisations exceptionnelles dans nos divers projets, reflétant notre engagement envers notre mission et notre vision.

Parmi nos accomplissements notables à l’interne, citons l’implantation de la première structure salariale, favorisant l’équité et la reconnaissance du talent au sein de l’équipe. Nous avons également consolidé notre collaboration sur l’intelligence collective, brisant les silos entre les différentes cellules (ou équipes de projets) pour favoriser un échange d’idées plus fluide. Cette approche a également permis une meilleure coopération avec le conseil d’administration, renforçant ainsi notre gouvernance et notre orientation stratégique. La redéfinition de notre image de marque, la finalisation de la planification stratégique et la révision de notre structure organisationnelle sont autant de jalons qui ont contribué à renforcer notre identité et notre cohérence d’action envers notre mission et notre vision.

La Semaine numériQC et le Web à Québec ont chacun connu une édition record en termes de participation, témoignant de l’impact croissant de nos événements phares dans la communauté. 42 Québec, notre campus de programmation, s’est affirmé comme le plus grand de la ville, ouvrant des portes à une nouvelle génération de talents numériques. Quant à notre engagement dans l’accompagnement des entreprises dans leur virage numérique, grâce à notre projet Virage numériQC (100% numériQC), nous avons franchi le cap des 500 accompagnements en cinq ans, soulignant notre rôle crucial en tant que catalyseur pour la transformation numérique des entreprises locales.

Surmonter les défis avec résilience

Chaque année apporte son lot de défis et 2023 n’a pas été une exception à cette règle. Notre défi majeur a été de maintenir la pertinence de notre offre malgré les évolutions technologiques et économiques. Cependant, nous nous engageons à tirer des leçons de nos expériences, à nous adapter aux changements et à redoubler d’efforts pour accroître notre impact et continuer à promouvoir la communauté numérique. Je suis fermement convaincu que notre agilité et notre capacité à nous adapter nous ont permis de naviguer avec succès dans ce contexte changeant, tout en restant fidèles à notre mission.

Transformation et croissance de l’équipe

On dit souvent qu’un an chez QN équivaut à deux ans ailleurs et cette année a été le témoignage vivant de cette réalité. Notre équipe a non seulement évolué professionnellement, mais elle s’est également transformée humainement. La confiance mutuelle, la découverte partagée et l’alignement vers des objectifs communs ont été les piliers de notre croissance collective. Je trouve magnifique de voir comment chaque individu s’est transformé au courant de l’année.

Leçons clés de 2023 : l’importance de se rassembler

L’année dernière nous a appris une leçon cruciale : se rassembler est plus essentiel que jamais. Dans un monde numérique où la connexion peut sembler virtuelle, nous comprenons désormais que le dynamisme des échanges d’idées et le partage de connaissances nécessitent un engagement concret. C’est pourquoi, en 2024, nous continuerons de créer des occasions d’interaction, de collaboration et d’inspiration mutuelle.

Vision pour 2024

Si 2023 était une année pour stabiliser nos façons de faire et retrouver le sens de nos actions, 2024 sera l’année du développement et de la création de nouvelles phases de nos projets phares. Nous avons l’ambition d’accroître le rayonnement de nos initiatives à l’échelle provinciale et internationale, positionnant la Ville de Québec comme l’endroit idéal où les maillages sont simples à construire, les collaborations solides et les contacts privilégiés avec les utilisateur·trices et créateur·trices du numérique.

Nous aspirons à maintenir notre position de pionnier en matière d’innovation et à contribuer de manière proactive à l’évolution du secteur numérique dans notre communauté. Nous concentrerons nos efforts à dynamiser nos collaborations avec de nouveaux secteurs industriels, favorisant ainsi une croissance mutuellement bénéfique.

Nous resterons un acteur de premier plan, rassemblant la communauté numérique et apportant une contribution significative à la transformation et à l’essor continu du secteur. Notre équipe est prête à relever les défis, à explorer de nouveaux horizons et à cultiver un écosystème numérique florissant à Québec.

En conclusion

Cette expérience d’un an et demi en tant que directeur général a été marquée par l’opportunité de travailler avec une équipe extraordinaire et un conseil d’administration dévoué. La cohésion au sein de notre équipe n’est pas seulement professionnelle, elle est personnelle. Nous partageons une vision commune, une mission qui nous anime et une détermination sans faille.

Je suis reconnaissant de la confiance que vous placez en moi pour diriger cette organisation vers l’avant. Chacun de vous, avec votre expertise unique et votre engagement, contribue à la réussite de Québec numérique. Ensemble, nous avons formé une communauté qui va au-delà des rôles et des titres, une équipe unie par la passion pour l’innovation et le progrès. Être entouré de personnes aussi engagées dans notre mission, motivées par les bonnes raisons, est une rareté précieuse de nos jours. Cette unité d’esprit crée une synergie qui va bien au-delà des simples fonctions professionnelles. C’est un lien fondé sur la confiance, le respect mutuel et le désir collectif d’accroître notre impact grâce à notre façon de faire unique.

Le soutien du conseil d’administration a été une boussole précieuse dans cette aventure. Leur sagesse, leur guidance et leur engagement envers notre mission ont été des piliers essentiels de notre succès. C’est grâce à cette collaboration étroite que nous avons pu réaliser tant de progrès significatifs en 2023.

Alors que nous envisageons l’année à venir, je suis animé par une confiance renouvelée, sachant que nous avons une équipe et un conseil d’administration solides sur lesquels nous pouvons compter. Ensemble, nous continuerons à tracer la voie vers un avenir numérique brillant.

Je ressens une immense gratitude pour le privilège de diriger une équipe aussi exceptionnelle. Votre dévouement, votre passion et votre engagement sont la force motrice qui a toujours propulsé Québec numérique vers de nouveaux sommets. Restons connectés, restons engagés et faisons de 2024 une année exceptionnelle pour notre communauté numérique!

Martin Boivin,
Directeur général de Québec numérique

La planification stratégique à l’échelle Québec numérique

Québec numérique est une organisation relativement jeune, qui s’est transformée au moins trois fois dans les douze dernières années. C’est fascinant. D’une poignée de bénévoles et d’une coordonnatrice embauchées trois mois avant le deuxième Web à Québec (Allô Véronique Paquet!), à une organisation événementielle veillant à la Semaine numériQC et à ses multiples partenaires, avec une équipe de 4-5 personnes (Allô Pierre-Luc, Martin, Martine!), pour en arriver finalement à une organisation bien rodée qui regroupe de l’événementiel, de l’éducation et de l’accompagnement, avec une équipe 20 personnes.

Avoir trois vies, ce n’est pas de tout repos! Il faut faire face à une croissance rapide, se doter d’une structure cohérente, organiser ses activités tout en gardant l’essence de ce que l’on était au départ. Tout ceci, sans passer sous silence le défi de trouver les bonnes personnes pour les bons postes au bon moment. Ah, et n’oublions pas la pandémie! Y’a de quoi avoir le tournis, mais il ne faut jamais perdre de vue les valeurs qui nous guident.

La mission d’un conseil d’administration, et j’en ai toujours fait ma mission personnelle aussi, c’est de « faire avancer, ensemble, avec sens ». Or, je dois admettre que la croissance soutenue et l’incertitude pandémique nous avaient un peu écarté du sens, du travail « ensemble » et même fait douter, parfois, de notre capacité d’avancer. C’est ce que nous voulions retrouver à travers le processus de planification qui a été mené dans la dernière année.

Je dis « processus », car ce n’est pas tant le document final qui compte, la Carte stratégique que nous vous présentons ici. C’est beaucoup plus le chemin parcouru pour y arriver qui en valait la peine. « The journey is the reward », comme disent les Anglais.

Le sens.

C’est la base. Le pourquoi (le pour qui, surtout!) on fait tout ça. C’est la partie la plus facile. Il suffit de regarder l’ensemble de nos activités, de jeter un regard sur l’historique derrière nous. Par et pour les gens qui font et utilisent le numérique. Pour être des créateurs de contextes et servir ceux qui le sont. Pour partager et apprendre. Le sens a traversé les années et est toujours cohérent. Nous avons une mission sociale et importante pour la suite du monde.

Ensemble.

Québec numérique est une organisation fascinante comme aucune autre. Elle peut compter sur une équipe plus que compétente, aux profils variés. Sur une direction jeune (historiquement) aux valeurs fortes d’inclusion, de bienveillance et de clarté. Sur un conseil d’administration qui, au cours des années, à fait le travail de bras (J’ai déjà fait le vestiaire!), de tête (On n’a jamais manqué d’idées et de conseils), de cœur (Une vision plus globale et bienveillante).

Fidèle à notre sens, le processus de planification nous a permis de « partager et apprendre » ensemble, en se connaissant mieux, et en se racontant nos histoires. J’étais très fier et heureux de voir encore autant de gens lever la main pour veiller à avancer.

Avancer.

À travers la démarche, je crois que nous nous sommes tous retrouvés sur un grand terrain, rempli de gazon (et de quelques post-it!). J’ai observé des gens hésitants faire leurs premiers pas et tracer des chemins sur le gazon. Les urbanistes appellent ça des lignes de désir. Les chemins se sont tracés (et se tracent encore, et c’est ce qui est beau dans tout ça!), comme des pistes pour les actions à venir, pour avancer.

Faire.

Ce genre de démarche semble toujours un peu magique et intellectuel. Et, effectivement, la suite n’existerait pas sans actions, sans le « faire ». Faire des trottoirs, des tramways ou des pistes cyclables (J’évite ici les autoroutes) sur les pistes tracées dans le gazon. Faire des projets, des chantiers, consolider l’existant, élargir nos horizons, toujours en avançant ensemble avec sens. (C’est raccord, hein?).


L’expérience (ou juste mon âge) m’a fait comprendre que toute réflexion ne se fait pas sur un coin de table et qu’elle ne s’improvise pas dans nos temps libres (En avons-nous?). Bien que nous pensons toujours pouvoir y arriver seul, rien ne vaut l’accompagnement de professionnels, qui, par leurs méthodes, tableaux, talents de chefs d’orchestre savent rassembler, écouter, challenger, ce que tous nos humains intelligents et talentueux ont pu sortir de leur cerveau. Nos remerciements à Xavier et Philippe du Groupe Dancause pour cette sensibilité, cette énergie et cette rigueur qui nous a permis de partager et d’apprendre tout au long du processus.

Alors, nous en retenons quoi de cette démarche de planification? Six chantiers, un plan d’actions, des compétences à acquérir, à développer, une vision très claire. Mettre nos énergies et nos talents à la bonne place, développer une structure solide pour le prochain plan d’actions. Faire avancer ensemble avec sens, toujours.

Les six chantiers que nous mènerons d’ici 2025.

Pour visualiser la Carte stratégique, c’est ici

 

Carl-Frédéric De Celles,

Président du conseil d’administration de Québec numérique

 

À l’aube de son 13e anniversaire, Québec numérique (QN) dévoile sa nouvelle identité de marque, réalisée à l’interne par Marie-Josée Brochu, directrice artistique de l’organisation.

Bonjour Marie-Josée. Tout d’abord, permets-moi de te féliciter pour le lancement de la nouvelle identité visuelle de Québec numérique.

(Rire) Merci c’est gentil.

Peux-tu me parler des raisons qui ont motivé le besoin d’une nouvelle identité visuelle pour Québec numérique ?

C’était un besoin qui était sur la table depuis déjà quelques années, mais plusieurs facteurs ont davantage mené à l’aboutissement du projet. Je dirais que les principaux sont les suivants :

Dans les trois dernières années, QN a connu une expansion assez importante ; nous sommes rapidement passés d’environ 8 personnes à une vingtaine d’humains. Et parce qu’on se ressemble tous sur plusieurs points, il s’est créé un sentiment d’appartenance extrêmement fort qui nécessitait de revoir notre identité visuelle pour quelque chose qui ressemble davantage à l’équipe, c’est-à-dire plus jeune, moderne avec beaucoup de caractère.

Aussi, après 10 ans d’existence, une équipe jeune, des projets qui ont pris beaucoup de maturité, une pandémie, etc., il devenait nécessaire de remettre en question les fondements de Québec numérique et de s’assurer que tout faisait encore du sens. C’est à ce moment que la planification stratégique s’est entamée. Les conclusions ont ouvert les portes à revoir la stratégie de marque et ainsi, repenser une identité visuelle.

Comment cette nouvelle identité visuelle reflète-t-elle l’essence et les valeurs de Québec numérique en tant qu’organisation ?

Se voulant plus moderne, vivante et réfléchie, la nouvelle identité visuelle reflète à la fois notre mission et notre culture d’entreprise.

Grâce à notre élément graphique principal (le carré de dégradé), on illustre le concept selon lequel on propulse le numérique plus loin, par notre promesse de toujours proposer des solutions concrètes qui rassemblent, accompagnent et forment DIFFÉREMMENT les professionnel·les qui font, utilisent et s’intéressent au numérique.

D’ailleurs, ces trois champs d’action forment l’intégralité de la version courte de notre logo (QN). La partie ronde de la lettre «Q» représente le rassemblement, les deux barres verticales de la lettre «N» représentent l’accompagnement alors que la barre diagonale représente la formation. Finalement, les carrés dans la lettre «Q» évoquent de faire les choses différemment. Toutes ces parties forment l’une de nos textures les plus festives, qui introduit ici l’importance que nous accordons à faire les choses avec plaisir et passion.

Finalement, puisque nous arrivons à tout faire grâce aux humains qui font partie de l’équipe et à tous nos partenaires et collaborateurs, il était évident pour nous que notre nouvelle marque devait capturer cette essence. La nouvelle identité visuelle communique plus intuitivement l’esprit d’équipe, l’humain, l’équité et le plaisir grâce aux choix de couleurs vibrantes qui «match» parfaitement les unes aux autres. Ces thématiques sont aussi représentées à travers une direction photographique plus humaine, une typographie plus diversifiée et un vocabulaire plus amical.

Quel est l’objectif clés que Québec numérique espère atteindre avec cette nouvelle identité visuelle ?

Nous souhaitons mieux positionner QN au sein de la communauté numérique pour faire comprendre plus facilement notre offre de service, nos motivations, nos valeurs et les humains derrière tout le travail accompli. Québec numérique, c’est plusieurs projets et il peut être parfois difficile de comprendre sa structure.

Quels ont été les deux principaux défis que tu as rencontrés lors du processus de conception et de mise en œuvre de la nouvelle identité visuelle ?

Trouver l’équilibre graphique entre la mission (associé à un thème plus froid qu’est le numérique) et la culture d’entreprise (très chaleureuse, humaine et festive)

Ce sont deux pôles très importants dans la marque, mais extrêmement opposés. Le défi a d’abord été de créer un fil conducteur qui relie les deux pôles l’un à l’autre. Le concept du logo court permet de relier ces deux aspects en incorporant la mission dans les lettres du logo, tout en représentant la texture festive associée à la culture d’entreprise.

Puis finalement, le défi à été de concevoir des éléments graphiques adaptés à chaque pôle de manière indépendante, mais lorsqu’ils sont présentés ensemble, ils conservent une signification visuelle cohérente et harmonieuse.

– Et ton 2e défi?

Le 2e défi à été de créer une identité visuelle assez juste et forte pour soutenir, sinon même, renforcer le fort sentiment d’appartenance que l’équipe a déjà pour Québec numérique.

Chez QN, on est pas seulement des collègues, on est des ami·es aussi. On s’entend bien, on a les mêmes valeurs, on est passionnés, on aime ce qu’on fait, bref, on a QN de tatoué sur le cœur. La pression était bien présente. Il y avait beaucoup d’attentes. Je me devais de proposer une identité qui allait non seulement correspondre à QN mais aussi correspondre à l’équipe.

– Comment t’y es-tu prise?

En impliquant mes collègues dans le processus. Nous avons créé des sous-comités avec les personnes intéressées à s’impliquer. Ils et elles ont pu donner leurs commentaires à certains moments clés du processus.

Merci, Marie-Josée, pour ces précisions qui permettent d’apprécier encore plus la nouvelle identité visuelle de Québec numérique.

 

C’est avec enthousiasme que le conseil d’administration de l’organisme Québec numérique annonce aujourd’hui la nomination de Martin Boivin à titre de directeur général, le poste qu’il occupait par intérim depuis un peu plus d’un mois.

C’est au terme d’un processus de sélection rigoureux que Martin s’est révélé être le choix idéal parmi l’ensemble des candidatures de très hauts calibres qui ont été présentées. Il s’est démarqué par sa vision, son attachement à l’équipe et à l’organisation, mais aussi par son talent naturel à coacher et à faire progresser les membres de l’équipe. Ce choix représente en tous points le souhait commun des membres du conseil d’administration et de ceux de l’équipe de Québec numérique ; soit celui d’assurer la continuité et la rigueur opérationnelle de l’OBNL.

« Martin nous a impressionnés par sa capacité de rassembler et sa vision de Québec numérique. On connaissait son sens de l’organisation, il est après tout le deuxième « employé » de notre histoire, mais c’est pour ses capacités à bâtir et coacher une équipe que nous avons choisi de lui confier la direction générale. Il saura mener à bien nos ambitions de « partager et faire apprendre », ici! » précise Carl Frédéric De Celles, président du conseil d’administration de Québec numérique.

Passionné par les humains

Issu du secteur événementiel, Martin a un sens de l’organisation hors du commun, une capacité d’écoute exceptionnelle et des qualités de rassembleur qui lui assurent un rôle de «coach leader» particulièrement apprécié par l’équipe de Québec numérique. Il cumule plusieurs années d’expérience en gestion d’événements et de projets.  Les six dernières années passées chez Québec numérique lui ont permis de développer un important réseau avec les acteurs de  la communauté numérique de Québec grâce à son implication dans la Semaine numériQC et dans le Web à Québec (WAQ)  en plus d’affirmer sa vision globale et son expertise de gestion alors qu’il y a pris la direction des opérations et celle de la direction générale adjointe.

Monsieur Boivin a tenu à livrer ce message de remerciement : « Je suis extrêmement reconnaissant pour cette marque de confiance du conseil d’administration et de mes collègues de Québec numérique. Je suis fier de faire partie de cette belle et grande équipe d’humains passionnés. J’ai hâte de développer le prochain chapitre avec vous toutes et tous! »

Félicitations Martin! La grande et belle équipe de Québec numérique, les membres du CA et tous tes collègues, sont fiers et particulièrement heureux que tu acceptes cette mission!

Gagnant du prix de la Meilleure Collaboration Franco-Canadienne remis par la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada

Québec, le 21 avril 2022 — Québec numérique a vu ses efforts récompensés en recevant hier le prix de la Meilleure Collaboration Franco-Canadienne pour son projet 42 Québec. La remise des prix s’est tenue dans le cadre de la Soirée Gala de Reconnaissance, proposée sous le haut patronage de l’Ambassade de France au Canada et de l’Ambassade du Canada en France.

Chaque année, la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada souhaite reconnaître et souligner les performances des meilleures entreprises françaises et canadiennes qui s’efforcent de  tisser des liens d’affaires entre les deux pays. Au moment d’accepter le prix, le directeur général, monsieur Dominic Goulet a déclaré :

« Nous sommes très honorés de recevoir cette reconnaissance de la CCIFC. Toute l’équipe est fière de cette reconnaissance unique, qui témoigne de notre implication au niveau du développement et du rayonnement des talents d’ici, et de partout en province, dans le domaine du numérique. »

L’extraordinaire collaboration avec l’équipe de 42 implantée à Paris, a permis à permis d’ouvrir le premier campus de ce réseau mondial au Canada. La mise en commun de l’expertise locale de Québec numérique et de l’expertise pédagogique de 42 permet d’offrir une formation accessible, inclusive et innovante, et ainsi contrer le décrochage scolaire grâce à un programme flexible et personnalisé. Elle offre une réelle opportunité à tous et toutes de faire sa place dans le monde des TI en accueillant 200 étudiant(e)s chaque année.

Ce projet d’envergure n’aurait pu prendre forme sans la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail, via le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité Sociale et de la Ville de Québec, ainsi que des entreprises partenaires : le Réseau 42, Desjardins, Petal, GFT Canada, iA Groupe financier, Mon Avenir TI, LGS — une Société IBM, Beenox, Korem, Libeo, Promutuel Assurances, Ubisoft Québec, DeMarque et Snipcart.

Pour plus d’informations au sujet des prix de reconnaissance de la CCIFC, visitez le site ccifcmtl.ca. Pour des détails au sujet de 42 Québec, consultez le 42quebec.com.

À PROPOS DE LA CCIFC

Première Chambre de Commerce étrangère installée à Montréal en 1886, la Chambre de Commerce et d’Industrie française au Canada (CCIFC) est le 1er réseau d’affaires franco-canadien avec plus de 300 entreprises membres. Elle a pour mission d’accompagner les entreprises françaises dans leur développement au Canada, et de favoriser les synergies et opportunités d’affaires avec les entreprises. La CCIFC fait partie de CCI France International, un réseau de 126 CCI françaises dans 96 pays, avec 37 000 entreprises et 1 000 collaborateurs. Dans chaque pays, la CCI est une association de droit local, reconnue d’utilité publique par la France, qui s’auto-finance grâce à ses activités, et les entreprises membres.

Québec, le 28 avril 2022 – L’organisme sans but lucratif, Québec numérique a récemment reçu un document et une lettre de l’Office québécois de la langue française, confirmant son engagement envers la langue française.C’est par l’entremise du service Mémo, mon assistant pour la francisation, que Québec numérique a bénéficié d’un accompagnement personnalisé, simple et gratuit offert par l’OQLF et a ainsi obtenu cette mention.

Toute entreprise employant moins de 50 personnes peut obtenir cette reconnaissance en utilisant les services de Mémo, mon assistant pour la francisation. Pour ce faire, il suffit de compléter l’évaluation et la transmettre en ligne à un(e) conseiller(ère) en accompagnement. De judicieux conseils sont fournis pour apporter les ajustements nécessaires et pour bonifier les bonnes pratiques dans le but d’obtenir le document d’engagement.

« C’est avec une grande fierté que nous recevons cette reconnaissance qui confirme notre engagement quotidien pour la promotion de la langue française dans l’univers du numérique. Il est de notre devoir de mettre en place des moyens qui permettent d’assurer et de renforcer la présence française dans le monde de technologies de l’information alors que l’anglais y prend une place vraiment prédominante. »

— Dominic Goulet, directeur général, Québec numérique.

Fermement engagé envers la langue française depuis sa création, Québec numérique travaille ardemment à la promotion du numérique dans le milieu de la francophonie grâce à ses projets Nés pour coder et Le virage numérique en français ainsi qu’à plusieurs collaborations et partenariats québécois, canadiens et internationaux.

À PROPOS DE QUÉBEC NUMÉRIQUE

Québec numérique est un organisme à but non lucratif qui fait grandir et rayonner l’écosystème numérique du Québec en créant des contextes qui favorisent le partage et les échanges entre les personnes intéressées par le numérique. L’organisme agit notamment comme agent mobilisateur autour du numérique par la coordination de la Semaine numériQC (SNQC) et de son événement phare, le Web à Québec (WAQ), le plus grand événement numérique francophone en Amérique du Nord. L’organisme est également mandaté par la Ville de Québec pour l’accompagnement des commerces situés sur les artères commerciales de la ville (Virage numériQC et son service d’accompagnement 100% numériQC). Enfin, Québec numérique est le franchisé canadien du 42 Network par le biais de son campus de formation en informatique unique en son genre au Canada, 42 Québec.

Pour visualiser le document d’engagement, c’est ici.

Il y a 10 ans, on s’organisait quelque chose. On avait choisi d’inscrire « Web au Québec » dans la case nous demandant de mettre un nom sur ce que l’on souhaitait enregistrer comme organisation. Ceci devait servir à gérer l’argent et les efforts pour mettre en place le WAQ, le Web à Québec, ce petit évènement ambitieux qui voulait rassembler tout le monde du web à Québec.Ça m’est revenu en tête vendredi dernier, quand, devant trouver un vrai comptoir Desjardins ouvert après 15h00 le vendredi (ça existe encore!) pour déposer le premier gros chèque de la Commission des partenaires du marché du travail, partenaire principal, avec la Ville de Québec de 42 Québec, la caissière ne trouvait pas Québec numérique comme nom principal du compte (« vous êtes bien le Web au Québec? » qu’elle m’a demandé). Ça m’a fait sourire.

Parce qu’il n’y a rien d’innocent dans ce nom initial : le « web » c’était bien plus que les sites web, c’était tout ce qui fait la toile du numérique, au-delà des choses de l’époque qui sonnent aujourd’hui d’un autre âge: le multimédia, les TI, TIC et pire les NTIC. C’était pour voir plus large. Et ce « au Québec », symbole d’ambitions plus grandes et de rayonnement, caché dans le nom de l’organisme. C’était pour voir plus loin.

Dans nos discussions de l’époque, il y avait aussi cette idée que ça durerait 10 ans, et qu’on se donnerait le droit de tout réinventer. C’est pas mal ce que l’on est en train de faire (merci pandémie!). Et tout ça restera basé sur l’humain, la rencontre, l’échange, le festif, et l’international. Bien hâte de vous en dire plus!

J’aimerais noter ici les milliers de personnes qui ont contribué à faire Québec numérique au cours des 10 dernières années et qui continueront de le faire, chacun à leur façon! Quand ces gens parlaient d’évènements rassembleurs à cette époque, je ne pense pas qu’ils auraient pensé à ouvrir un 42 Québec ou à croiser des passionnés du numérique partout dans le monde à travers le Parcours numérique francophone (via la Semaine numériQC), ni à démystifier le commerce électronique auprès des commerçants de Québec (100% numériQC), ou animer un réseau de spécialistes numériques dans les organismes culturels de tout le Québec (RADN via Culture/NumériQC), mais tout ça est une retombée directe de l’idée de faire par et pour le web à Québec, il y a 10 ans. Et le meilleur reste à venir!

Carl-Frédéric De Celles

« Mission : apprendre ensemble »

J’ai fouillé dans mes profondes archives électroniques pour trouver la source de mon intérêt pour 42. Le 8 avril 2015, 8 h 50, un courriel, comme ça, sans prévenir, de ma collègue de l’époque (allô Hélène!) qui disait « On crée une « école 42 » à Québec? 🙂 ».

Avec un lien : 42.

Je l’avais oublié, ce courriel. Complètement. L’histoire commence là.

26 septembre 2016 : je suis en mission à Paris pour Québec numérique, de nombreuses rencontres intéressantes sur trois jours avec nos amis et partenaires français, et notre hôte (allô Yann Gozlan!) qui mentionne, comme ça, sans prévenir, qu’il peut m’organiser une visite de 42.

Ce fût fait, le lendemain.

Je me souviens d’être sorti de là avec la vive intention de parler de ma visite à tout le monde. Je me suis empressé d’écrire à Matthieu Dugal de l’émission La Sphère, avant même de reprendre le métro, pour lui dire qu’il serait essentiel de faire un topo là-dessus…

4 mars 2017 : ce fût fait (allô Matthieu Dugal!).

(J’ai une carrière secrète de recherchiste, c’est peu connu.)

31 mars 2017 : premier café informel autour de l’idée de faire un 42 à Québec (allô Alexandra! Maxime!).

16 novembre 2017 : premier brainstorm avec Québec numérique à l’initiative de Martine Rioux (allô Audrey, Éric, et encore Maxime!).

En 2018, nous recevions la précieuse aide du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pour monter un plan d’affaires et établir des contacts avec 42 (merci Éric Demers!).

L’objectif? Importer ce modèle alternatif d’apprentissage, pour contrer, à terme, la pénurie de main-d’oeuvre. Mais autrement. En mode laboratoire. Dans le plus grand respect de ce qui existe déjà, mais avec la conviction qu’il faut essayer, dans ce domaine, d’être à l’extérieur du moule, d’apprendre autrement, de rejoindre les gens qui ne se sentent pas interpellés par le « système ».

S’ensuivra une réflexion éclairée par les membres du conseil d’administration de Québec numérique (merci les amis!), et plusieurs occasions de présenter le tout à de futurs partenaires (on les nommera plus tard! On se garde des punchs!).

Ce n’est pas toujours simple d’expliquer des choses qui sont hors des cadres connus. Mais plus on l’explique, plus on se l’approprie, plus on souhaite que ça se fasse (allô Dominic Goulet et toute l’équipe de Québec numérique!).

En 2019, l’histoire se transforme au contact des gens de 42 (allô Sophie Viger!). Le projet prend forme, prend de la maturité et se structure sous forme de réseau mondial de lieux dédiés à l’apprentissage alternatif. Québec n’avait pas le choix d’en faire partie, et c’est ce que nous annonçons aujourd’hui.

Tout ça pour apprendre autrement, développer une main-d’oeuvre de qualité et favoriser la mobilité. Hors du cadre, mais toujours centré sur les humains et leur capacité d’apprendre ensemble.

Je sais que la communauté numérique de Québec fera le nécessaire pour que 42 soit vraiment la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste, du roman de Douglas Adams, qui lui a inspiré son nom.

De tous les projets que j’ai eu la chance de toucher, il y en a des plus magiques que d’autres. Nul doute que 42 Québec est l’un de ceux-là!

Carl-Frédéric De Celles,

Président du conseil d’administration de Québec numérique

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